Voyant, dans mes referers, que l'on vient voir sur mammouthland si le sujet de math-sciences de Bac Pro MSMA est disponible, je me suis enfin décidée d'en faire un corrigé.
Voilà donc le sujet 2003 de l'académie de Rouen, j'espère ne pas avoir fait d'erreurs !! ;-)
Comme pour le sujet de BEP, et à l'inverse de ce qui était pratiqué jusqu'à présent, l'épreuve s'ouvre sur la partie sciences-physiques.
Pour les Bac Pro, vu la faible importance de la partie théorique des sciences dans le sujet écrit, je ne pense pas que cela ait trop gêné les candidats.
En revanche, les élèves de BEP ont dû être plus déstabilisés. Le sujet commençait en plus sur un problème d'oxydo-réduction, pas très "digeste", qui a du en démoraliser plus d'un. D'ailleurs, les notes ne sont pas mirobolantes.
Bien sûr, on est loin de la polémique à propos du sujet de TS, mais à son échelle c'est aussi une surprise dont on ce serait bien passé...
Pour en revenir au sujet de TS, les questions sont loin d'être closes. Je n'ai pas vu personnellement le sujet, et ne connaissant pas le programme de TS, je serais bien incapable de juger de sa difficulté. Mais si j'en crois mes collègues, ce sujet était effectivement bien difficile et déroutant.
L'APMPEP suit le dossier de près, a fait de nombreuses démarches auprès du ministre. Aux dernières nouvelles, il est bien affirmé que le barème doit être uniforme au niveau national.
Pourtant, des bruits courent sur les barèmes appliqués, allant bien de 20 à 34 points selon les académies...
A qui profite le crime ?
Des voix se sont, bien sûr, tout suite faites entendre sur les grèves enseignantes. Les élèves pris en otage n'ont pas pu finir le programme à cause de leurs vilains grévistes de professeurs. Sauf que les enseignants sont assez stupides pour faire cours en étant grévistes (j'en suis !).
Restons sérieux : on ne travaille pas pendant 1, 2 ou 3 ans avec des élèves pour les laisser tomber la veille de l'examen... même pour embêter le gouvernement !
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage
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On va dire évidemment que je fais de la paranoïa. Mais je ne peux m'empêcher de penser, entre ces histoires et le nombre de paquets de copies "égarées" avant correction et obligeant certains candidats à repasser les épreuves, qu'on cherche à torpiller les examens ponctuels. Bien que les hautes instances affirment le contraire (leur attachement à l'examen national, gnagna gnagna), force est de constater que tout cela contribue à valoriser les contrôles en cours de formation.
Je rajouterai que, pour les diplômes d'enseignement professionnel, cela permettra en plus d'adapter les sujets à la formation régionale préparée.
Enfin ça, on en reparlera à la rentrée, lorsque la réforme de l'enseignement professionnel va être abordée, parallèlelement à la réforme de la Sécu histoire de noyer le poisson...
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