Décidément la Cour des Comptes est une vraie Cour des Miracles pour le gouvernement...
Après avoir épinglé sévèrement le système éducatif (j'y reviendrai...), c'est maintenant les retraites des fonctionnaires qui sont passées au crible. Et bien sûr... ouh la la, ça se confirme : les fonctionnaires sont vraiment d'affreux privilégiés. Il est grand temps de réformer tout ça !
Mais pourquoi donc qu'ils sortent en ce moment tous ces rapports ? hummm ? On se demande...
Bref, quoi qu'il en soit, c'est vrai que c'est scan-da-leux :
Mais au cours de la mise en chantier de la réforme des régimes de retraites du public, les haut-fonctionnaires parlementaires vont-ils aussi abroger la possibilité qu'il leur donnée de liquider leur pension à 50 ans en la cumulant avec leur rémunération de parlementaire ? D'après vous ?...
Et une petite précision car j'en ai marre d'entendre cette ineptie : certains martèlent que les pensions des fonctionnaires sont uniquement alimentées par les impôts. C'est faux.
Premièrement les fonctionnaires étant aussi des contribuables, il est donc bon de remarquer que nous nous payons nous-même une partie de nos salaires et de nos pensions ; et surtout deuxièmement, nous cotisons à hauteur de 7,85% de notre rémunération brute pour nos futures pensions. Ce taux est à comparer aux 6,55% appliqués aux salariés du privé...
Pour finir, et pour relativiser cette gue-guerre privé/public en matière de retraites, ce petit paragraphe relevé dans le rapport général du projet de loi de finance de 2003, dont on ne pourra douter de la parfaite objectivité :
Toutefois, le rapport Charpin (1999) avait montré qu'à salaires identiques, les retraites étaient comparables, voire légèrement supérieures pour les salariés du secteur privé, dans l'hypothèse de carrières complètes avec bénéfice du taux de pension maximum. Cela s'explique évidemment par l'existence de régimes complémentaires obligatoires pour les salariés cotisant au régime général, mais aussi par l'importance relative, pour les fonctionnaires, des primes qui ne sont pas comprises dans l'assiette de liquidation. Ainsi, il n'y aurait pas lieu de prendre position, en terme d'équité, sur les taux de remplacement résultant des règles en vigueur dans le secteur public et dans le secteur privé, dans l'hypothèse de carrières complètes avec bénéfice du taux de pension maximum.
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