Et bien voilà, j'ai craqué...
Dommage, je ne l'avais pas encore pour prendre le très joli spectacle de la cathédrale de Rouen "pixellisée"...
Spectacle visible jusqu'au 17 septembre. Plus de renseignements sur le site de la mairie de Rouen.
L'un des paragraphes du post de Gardfieldd de jeudi dernier (fort amusant) n'a pas manqué de me faire revenir en mémoire quelques scènes de ma courte de vie de caissière.
J'étais alors étudiante et travaillais à temps partiel dans un grande surface du Mans. Les samedis étaient évidemment les jours les plus chargés, si on excepte les périodes de fêtes de fin d'année, de Pâques ou de 24H00.
Si l'on y croise des gens tout à fait sympathiques, le chieur (ou la chieuse) de service est loin d'être une espèce rare. Entre ceux qui trouvent que vous n'allez pas assez vite, ou au contraire trop vite, et celui qui vous réclame vertement des sacs alors que son seul achat est une poubelle de 100 L, je vous assure ce n'est pas une sinécure.
Un samedi bien encombré, une femme chargée d'un petit garçon passe à la caisse derrière moi. La donzelle avait du oublier le mode d'emploi pour sourire, et son rejeton se prit d'une passion pour la clé de ma caisse, hélas trop accessible. Le problème, c'est que cette foutue clé servait d'interrupteur.
La caisse s'éteint donc une première fois. Je la rallume sans rien dire. Puis une deuxième sous les yeux de la mère impassible. Je fais les gros yeux au gosse, qui n'en a que faire et recommence.
Évidemment je finis par demander, poliment (si, si !), à la mère de bien vouloir empêcher son fils de jouer avec la clé. Mais je commis là un crime de lèse-majesté de la plus haute importance. Je ne sais plus exactement de quels noms d'oiseaux elle m'a gratifiée, mais je peux vous dire que j'ai été habillée pour l'hiver...
Une autre fois, ce fut une dame qui tentait bien de calmer sa turbulente gamine. N'y arrivant pas, elle finit par lui lancer l'ultime menace en me désignant : Mais arrête donc ! Si tu n'es pas sage tu finiras comme la dame !
Je vous en prie, la prochaine fois que vous passez en caisse dans une grande surface, prenez le temps d'être cordial avec la caissière, ça pourra lui changer sa journée...
Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
[ Audiard, les tontons flingueurs ]
Eh oui, société individualiste quand tu nous tiens... :-(
La maxime est bien dite par Jean Gabin dans "le Pacha", dont les dialogues sont... de Michel Audiard bien sûr ;)
Pascale - 18-08-2005 - 12:51
J'avais pas fait attention au titre ... :)
Jacouille - 18-08-2005 - 13:48
Lorsque j'étais étudiant, j'ai moi aussi travaillé dans un supermarché (bizarrement, j'étais le seul employé bac+5 et ils me regardaient tous avec des gros yeux). Ce qui est le plus drôle, c'est que ce magasin dont je tairais le nom, est en général réservé pour les pauvres gens (ils pensent que c'est moins cher qu'ailleurs...). Alors quand l'un d'eux me prenait pour un con (ou me fait le genre de réflexion qu'à fait cette dame à sa gamine), je trouvais ça plutôt 'drôle'.
C'est pourquoi je souris toujours en arrivant à la caisse (quitte à me prendre un coup de la part de ma copine) et que je prends toujours les tracts que l'on me propose (à mon sens, diffuser des tracts qui n'intéressent personne est pire que d'être à une caisse).
N'étant pas un amateur de film français, vous m'excuserez de ne pas finir avec une petite maxime...
Bob Raoul - 25-08-2005 - 08:45
Ce n'est pas grave, je vais le faire à votre place :
"Quand on prend les gens pour des chaises, faut pas s'étonner de s'asseoir à coté"
[Coup de Torchon - B.Tavernier]
Pascale - 25-08-2005 - 18:15
"le crétin chimiquement pur... Je me demande ou tu vas le chercher ?
- 36, quai des orfèvres. Je suis fidèle à mes fournisseurs!"
(le Pacha, encore) ;)
aqb - 26-08-2005 - 13:54
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Je n'ai jamais travaillé en caisse, mais pour me faire un peu de sous (étudiant dont la presque-femme (3 septembre 2005) est enceinte de 7 mois et demi), j'ai dû travailler en grande surface, ranger bien proprement les rayons...
On se rend compte du je-men-foutisme des gens, du fait que, comme vous êtes employé, vous n'êtes qu'un esclave à leurs yeux, eux, consommateurs tout-puissants.
Alors, comme vous le dites si bien, un peu de respect, quoi...
PS : "Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner" Jean Gabin dans "?"... Faudra faire attention en partant dans l'espace...
Jacouille - 18-08-2005 - 12:08