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Mercredi 19 avril 2006 | link |

En France, on n'a pas de pétrole, mais on a le nucléaire

Au cours de ces dernières semaines, j'ai suivi un stage sur l'EEDD
Au menu, cours de sciences physiques appliqués à l'EEDD et visite à l'AREHN (Expo : Energies, quel avenir ?)

C'est donc au cours de cette visite que l'on apprend que les gisements d'uranium, dans l'hypothèse d'une poursuite de la consommation actuelle, seraient épuisés d'ici 70 petites années. Pessimiste l'AREHN ?

Il faut savoir en effet que l'uranium "intéressant" pour produire l'énergie des centrales est l' ²³⁵U, c'est à dire l'uranium détenant 143 neutrons. Mais cet isotope n'est pas le plus abondant à l'état naturel. En effet, il ne représente que 0,7% de l'uranium naturel, principalement constitué de ²³⁸U (à 146 neutrons). En passant, notez que la période radioactive de l' ²³⁸U est de 4,5 milliards d'années, ni plus ni moins que le temps de vie restant à notre soleil...

L' ²³⁵U demande donc à être enrichi pour pouvoir servir de combustible aux centrales. C'est cette technique que les Iraniens déclarent maîtriser, dans un but, assurent-ils, uniquement civil.

Des tentatives pour utiliser l' ²³⁸U ont bien été tentées... mais sans succès : tout le monde se souvient de l'échec cuisant de SuperPhenix. Mais bien entendu, les recherches et les essais se poursuivent.

Mais revenons à cette fin programmée des réserves d'uranium. Sur le site du CEA, on trouve les informations suivantes (données 1999) :

les ressources conventionnelles en uranium connues aujourd'hui, incluant celles raisonnablement accessibles, sont supérieures à 4 millions de tonnes d'uranium. Si l'on considère les besoins actuels pour le parc électronucléaire mondial - qui consomme annuellement environ 50 000 tonnes d'uranium naturel - les ressources conventionnelles représentent environ 50 ans d'approvisionnement. L'ajout des ressources additionnelles estimées conduit à un total supérieur à 6,3 millions de tonnes ce qui repousse encore la perspective d'épuisement, même dans l'hypothèse d'une demande en continuelle croissance et sans tenir compte de la mise au point de nouveaux combustibles encore plus performants ainsi que de nouveaux réacteurs.

Source :
http://www.cea.fr/fr/pedagogie/Energie_ms/energie_environnement_reserves.htm

Ni une ni deux, je saute sur ma calculatrice : 6,3.10⁶/50 000 = 126 ans. Bon, en un siècle, on peut faire des découvertes, et surtout on peut développer aussi d'autres types d'énergies.
Puisque j'ai ma calculette en main, j'en profite pour vérifier : 4.10⁶/50 000 = 80 ans !!? Le CEA se serait-il trompé de 30 ans dans ses calculs ? Ou les 50 000 t ne seraient pas exacts ? Mais alors dans ce cas, ce n'est pas 126 ans de réserves d'uranium dont on disposeraient, mais seulement 78 ans à partir de 1999. Les chiffres avancés par l'AREHN seraient donc bien exacts.

Il est certain que les avantages de l'énergie nucléaire ne sont pas négligeables : cela nous laisse une certaine indépendance vis à vis du pétrole, et les centrales ne produisent aucun gaz à effet de serre.

Par contre les déchets... Sur son site, le CEA minimise le problème en informant que 90% des déchets deviennent inoffensifs au bout de 300 ans. Et les 10% restants ? Négligeables ? Sûrement pas ! Le ²³⁹Pu (retraité à la Hague), a tout de même une période radioactive de 24 100 années. Et à côté du plutonium, il y a 4% des déchets hautement radioactifs dont on ne sait quoi faire, à part les enterrer quelque part (si possible, loin de chez soi)...

En attendant, on fait quoi pour remplacer le pétrole et l'uranium ?

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Mardi 25 avril 2006 | link |

Molécules Rasmol et la balise <object>

La balise <object> a été introduite dans les spécifications du html 4.0 [en] pour présenter des objets (applets java, videos, sons, flash etc.) dans les pages html.
Auparavant, la balise <embed> était couramment utilisée, mais celle-ci, initialement balise propriétaire de Netscape, n'a jamais été homologuée par le W3C.

Pour permettre la visualisation des molécules 3D, avec le plug-in Chime, le principe est le même : il faut utiliser la balise <object> pour respecter les standards. Seulement voilà, la syntaxe est loin d'être évidente, et il a fallut que je fasse appel à mon gourou pour m'en sortir.

Pour déclarer la molécule de méthane (fichier Rasmol methane.pdb), le code pourra donc être le suivant :

<object data="chime/methane.pdb" 
 height="250" width="250">
<param name="display3D" value="ball&stick" />
<param name="options3d" value="dots" />
<param name="frank" value="yes" />
<param name="spinX" value="10" />
<param name="spinY" value="50" />
<param name="spinZ" value="50" />
<param name="spinfps" value="30" />
<param name="startspin" value="true" />
<param name="script" value="zoom 150" />
</object> 

Ce qui donnera l'apparence suivante (ici statique puisque c'est une capture) :

Comme vous le constatez, on peut indiquer de nombreux paramètres qui influent sur l'aspect de la molécule. Ainsi, par exemple, si l'on veut voir le modèle compact, il faudra changer la valeur ball&stick de l'attribut display3D en value="spacefill".

Tous ces paramètres [en], et bien d'autres, sont disponibles sur le site de MDL, concepteur du plug-in chime nécessaire pour visualiser et manipuler ces molécules.

Extraits :

• display3D={backbone | ball&stick | cartoons | ribbons | spacefill | sticks | strands | wireframe} : apparence de la molécule
• options3d={dots | hetero | hydrogen | labels | shadows | slab | specular | stereo} : options d'apparence
• frank ={false | no | true | yes} : voir le logo MDL ou pas
• spinX={degrees per second} : degré de rotation selon X (idem spinY et spinZ)
• startspin={true | yes | false | no} : rotation de la molécule
• bgcolor={black | white | #rrggbb} : couleur de fond
• ...

» Visionner des exemples de molécules 3D

Gestion non violente des conflits en milieu scolaire

Mercredi 17 mai prochain, de 14h à 17h au mémorial de Caen, est organisée par l'association "Génération Médiateurs", une rencontre autour du thème "La gestion non violente des conflits".

Pour Génération Médiateurs, la mission de l'école ne doit pas se limiter à enseigner des savoirs et des savoir-faire. Elle doit aussi éduquer, apprendre à savoir être avec les autres, à savoir vivre ensemble. Or cette socialisation ne s'improvise pas, elle passe par une éducation à une saine gestion des conflits. La médiation par les pairs se situe dans cette perspective d'apprentissage à la responsabilité et à la démocratie. De nombreux éducateurs partagent cette conviction et un nombre croissant d'établissements s'engagent dans cette démarche.
L'association Génération Médiateurs mène ce travail de prévention contre la violence depuis maintenant 13 ans.

L'entrée est gratuite mais la réservation est nécessaire auprès du mémorial :

• Par téléphone : 02.31.06.06.55
• Par mail : cbouillet at mémorial-caen.fr (Christophe Bouillet)

• Télécharger l'affiche (format pdf - 290 ko)
• Télécharger le communiqué de presse (format pdf - 158 ko)

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Dimanche 30 avril 2006 | link |

Balise <blockquote> et retraits

Tout débutant (enfin, beaucoup...) en création de page web constate que l'utilisation balise blockquote induit un retrait du texte. Déduction : la balise blockquote est faite pour mettre un texte en retrait...

Et bien non ! Elle n'est pas du tout faite pour cela. "Quote" en anglais veut dire "citer". La balise blockquote doit donc être utilisée pour mettre en relief un "bloc" de citation.
Exemple :

L'élément BLOCKQUOTE indique une citation longue (avec un contenu de type bloc) et l'élément Q est censé être utilisé pour des citations courtes (avec un contenu de type en-ligne) ne nécessitant pas un saut de paragraphe.

L'utilisation de l'élément BLOCKQUOTE pour obtenir le retrait d'un texte est déconseillée en faveur de l'utilisation de feuilles de style.

Source (x)html

  
<blockquote 
cite="http://www.la-grange.net/w3c/html4.01/struct/text.html#h-9.2.2">
<p>
L'élément BLOCKQUOTE indique une citation longue 
(avec un contenu de type bloc) et l'élément Q 
est censé être utilisé pour des citations courtes 
(avec un contenu de type en-ligne) ne nécessitant 
pas un saut de paragraphe.
</p>
<p>
L'utilisation de l'élément BLOCKQUOTE 
pour obtenir le retrait d'un texte est déconseillée 
en faveur de l'utilisation de feuilles de style.
</p>
</blockquote>

Tout est dit dans cet extrait des spécifications du html 4.01. Pour obtenir un retrait, il faut donc utiliser les CSS.

Pour induire le retrait d'un paragraphe, on lui assignera une marge gauche (margin-left) d'autant de pixels que souhaités.
Si l'on désire répeter plusieurs fois cette mise en forme dans la page, il sera évidemment préférable d'utiliser le sélecteur class.

Source CSS

.retrait {
margin-left:50px;
}

Source (x)html

<p class="retrait">
Ce paragraphe est en retrait de 50 pixels 
du bord gauche.
</p>

Résultat

Ce paragraphe est en retrait de 50 pixels du bord gauche.

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

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Samedi 23 novembre 2024