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Vendredi 29 Octobre 2004 | link |

Vacances !

Samedi 23 octobre

Enfin les vacances. Comme Steph, je pousse un "ouf" de soulagement.

Les BEP MVA nous font plaisir : l'ambiance est assez bonne, et ils travaillent. Tout espoir n'est pas perdu pour l'examen. Pourvu que ça dure.
Je n'en dirai pas autant pour les autres classes de terminale. J'ai beau faire et refaire mes cours pour que ce soit le plus abordable et le plus motivant possible, rien n'y fait. Les résultats sont catastrophiques, nous (les profs) avons l'impression d'être les seuls à nous inquiéter de leur devenir. C'est minant, usant, horripilant.

Dimanche 24 octobre

9,4 km de footing sur les bords de l'Iton. Le GR est magnifique. Contrastes entre le vert pâle des dernières feuilles et le tapis mordoré de celles qui sont déjà tombées et qui recouvrent le sol.
Le terrain est souple, parfait pour ménager nos articulations de quarantenaire.

Tout en me délectant du spectacle, je ne peux m'empêcher de maudire le projet de voie verte qui va bétonner notre joli GR. Quelle absurdité ! Où aller courir ? Où sera le plaisir de faire du VTT une fois que ce chemin de terre sera recouvert d'un enrobé ?
Il parait qu'une partie sera laissée "brute" pour les chevaux, mais vu la largeur du passage ou cette portion sera ridicule, ou des arbres vont être abattus pour élargir le chemin. Dans un cas comme dans l'autre c'est un massacre en perspective. Aberrant.

Après-midi : sieste, longue sieste.... très longue sieste. Hummmmmmmmmmmmm.

Lundi 25 octobre

Ce n'est pas parce que ce sont les vacances qu'il ne faut pas travailler ! Trois paquets de copies à corriger, des cours à revoir, et encore à revoir, et toujours à revoir, à améliorer, à peaufiner. J'écarte de mon esprit le peu de rentabilité de mon boulot. Si je pense à ça, je ne fais plus rien. Ils vont peut-être avoir un déclic ? Ne jamais désespérer...

Mardi 26 octobre

Escapade en Basse Normandie, du côté de Granville. Enjoy :-)

Mercredi 27 octobre

Entre la séance de 3/4 d'heure chez l'orthodontiste de Gaëlle et la durée du trajet pour y aller, la matinée est foutue.
Correction d'un demi-paquet de copies, et prospection pour trouver du parquet à un prix intéressant pour aménager le grenier. Il faut y penser, mais les petites scieries offrent des matériaux à des prix défiant toute concurrence. Celle d'Angerville en fait partie.

Jeudi 28 octobre

J'ai décidé d'aller chez le coiffeur. Au début, tout allait bien. Je ne sais plus à quel moment cela a dérapé... peut-être après que j'aie répondu à la question : "Vous faites quoi comme métier ?".
Je n'aurais jamais du répondre que j'étais prof de math-sciences... C'est là qu'elle m'a proposé faire un dégradé "pour que ce soit plus flou".

En sortant du salon, j'avais un casque sur la tête. Un casque type "bol", vous voyez ?
Outre que ce soit parfaitement ridicule, ça ne sied pas du tout, mais alors pas du tout, à mon type de beauté (kof kof). Ca me donne un air très sévère (je n'ai pas besoin de ça) et j'ai l'impression de faire 42 ans (le premier qui rigole, je lui en colle une).

Morale de l'histoire : ne jamais dire à sa coiffeuse qu'on est prof, c'est très dangereux.

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